Publié le 17/12/2016 sur www.domainepuitsbertin.ecles.fr
Samedi 17 décembre 2016,
Un samedi particulièrement animé pour Puits-Bertin. En effet, dès 9h30 ce matin, les portes ont été ouvertes et le chauffage était lancé. Puis il était temps de s’occuper de l’approvisionnement du chantier de l’après-midi. Au menu, disques pour scier et meuler nos cornières récupérées.
A dix heures tapantes les Lutins et Louveteaux arrivaient avec leurs responsables. Les lieux étaient investis. Les éclés suivront un peu plus tard dans la matinée.
Pour l’équipe du Comité de Gestion et d’Animation du Puits-Bertin, l’arrivée était planifiée à quatorze heures. Roland était déjà de retour avec un coffre plein d’outillages et matériels. Philippe est arrivé dans la foulée déjà en cote de travail. Bernard l’a suivi de près, ainsi que François et Serge. Après un petit point rapide, l’équipe se sépare en petits groupes. Un atelier de découpes et soudures, un autre sur la préparation des scellements des futures huisseries, un troisième sur la fabrication d’un nouveau volet et un dernier sur le montage des chauffages soufflants.
Philippe démarre sur les chapeaux de roues avec Bernard, ils prennent en compte l’atelier métallerie. François d’atèle à la construction d’un nouveau volet bois. Serge entreprend de faire les trous pour les futurs scellements des huisseries. Roland prend en charge les cartons qu’a livré François.
Nous ne savons pas si Bernard et Philippe sont des lumières, mais des gerbes d’étincelles jaillissent tout au long de l’après-midi. Bernard est le roi de la meuleuse. Les cornières récupérées sont découpées à mesure. Puis les premiers essais de soudures s’engagent. Après avoir fait ces essais, le réglage du poste de soudure s’affine, les résultats s’améliorent. Philippe fait merveille. Puis les premiers cadres des huisseries prennent forme. La nuit tombe vite en ce mois de décembre, qu’à cela ne tienne l’atelier est déplacé sous la lumière.
Pendant ce temps Serge s’affaire avec le perforateur, puis le marteau et le burin, et même la barre à mine. Un trou, puis deux, puis trois et quatre sont fins prêts à recevoir les futures huisseries.
Dans le local d’à coté, François a assemblé, les planches de bois, les écharpes sont posées. Pour finaliser et parfaire l’alignement un dernier coup de scie circulaire est donné. Le volet est prêt à recevoir les pentures et le verrou. Mais déjà, il faudra attendre le prochain rendez-vous.
Roland prend en charge les cartons livrés par François. Dedans, trois radiateurs soufflants qui devraient permettre de rendre les locaux un peu plus confortables. Un fois ouverts, il s’agit de remonter les puzzles. Tout est conditionné en pièces détachées. La notice est un véritable livre. La première étape consiste à trouver les pages rédigées en français. Puis le montage peut commencer.
La nuit est bien noire quand les ateliers prennent fin.
Cette fois ci c’est François qui a pensé aux petits réconfortants. Une petite bière locale délicieuse accompagnée de petites pâtes de fruits succulentes. Une occasion pour faire un point sur l’avancement des travaux et les perspectives pour l’année prochaine.
Il est dix neuf heures quand l’équipe s’éclipse. Les éclés devraient encore être présents sur le site jusque tard dans la soirée.
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